Journal
des mutations

Retrouvez toutes nos publications : articles, brèves, conférences, podcasts, mémoires, thèses, cours….

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Thèmes

Former les personnels aux enjeux des transitions socio-écologiques in Lettre de l’OCIM n°207

Lucie Marinier, Laure Armand d’Hérouville, Aude Porcedda, Hélène Vassal – Les musées sont au coeur de nouvelles injonctions contradictoires produites par les transitions socio-écologiques entre impacts et évolution des missions. Cela implique que tous les professionnels soient formés à de nouvelles compétences, en particulier pour travailler différemment ensemble.

Vers une culture low-tech ?

Depuis des décennies, des réflexions sont menées sur les technologies dites « durables » et accessibles à tous. Dans une optique de durabilité, les innovations « low-tech », par opposition au « tout high-tech », s’inscrivent dans une démarche qui questionne nos besoins réels et nos modes de vie.

Lucie Marinier – Naissance, vie et fin des oeuvres, les temps de l’art dans l’espace public, in revue de l’Observatoire des politiques culturelles 2021/1 (N° 57), Ce que les arts nous disent de la transformation du monde

Par leurs intentions et leurs formats, les œuvres dans l’espace public se diversifient de plus en plus, grâce à l’impulsion de commanditaires ou par la volonté autonome d’artistes. Cette pluralité résulte, entre autres, d’un accueil plus volontaire, au sein de la commande publique, et du désir des artistes d’agir in situ, dans une dimension interpellative, participative, de (dé)construction de l’espace public. Malgré ce consensus – qui reste fragile –, la question de l’élaboration et de la vie des œuvres dans le temps – et non uniquement dans l’espace – demeure insuffisamment pensée, et cette insuffisance est à l’origine de la majorité des conflits ou des déceptions autour des projets artistiques.

Lucie Marinier – Matérialité et durabilité de l’œuvre d’art, du musée à l’espace public in Séminaire Médium en design dirigé par Annie Gentes et Pierre Lévy

Les matériaux choisis par nombre d’artistes contemporains pour leurs oeuvres (objets manufacturés, éléments putrescibles putrescibles, créations in situ…) amènent à s’interroger sur la part de matière qui est partie indissociable de l’oeuvre – et doit à ce titre être « patrimonialisée»- et celle qui concourra uniquement à son « activation » en présence du public. Comment articuler cette question avec celles du geste original d’une part, et de la volonté de l’artiste quant à la forme, voire l’utilisation, de son oeuvre d’autre part? Ces questions se posent pour les musées mais plus encore dans l’espace public, où l’usure et l’usage obligent à considérer différemment les matériaux composant les oeuvres et leur durée de vie. L’expérience (Dewey), celle du visiteur comme celle de l’artiste, sont également spécifiques « outdoor» (Joëlle Zask) et amènent à reconsidérer la matérialité mais aussi le positionnement dans l’espace et dans le temps de l’oeuvre d’art. Le développement de projets artistiques à valeur d’usage implique de penser l’efficacité de l’objet et, là aussi, de la volonté de l’artiste.

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Former les personnels aux enjeux des transitions socio-écologiques in Lettre de l’OCIM n°207

Lucie Marinier, Laure Armand d’Hérouville, Aude Porcedda, Hélène Vassal – Les musées sont au coeur de nouvelles injonctions contradictoires produites par les transitions socio-écologiques entre impacts et évolution des missions. Cela implique que tous les professionnels soient formés à de nouvelles compétences, en particulier pour travailler différemment ensemble.

Vers une culture low-tech ?

Depuis des décennies, des réflexions sont menées sur les technologies dites « durables » et accessibles à tous. Dans une optique de durabilité, les innovations « low-tech », par opposition au « tout high-tech », s’inscrivent dans une démarche qui questionne nos besoins réels et nos modes de vie.

Lucie Marinier – Naissance, vie et fin des oeuvres, les temps de l’art dans l’espace public, in revue de l’Observatoire des politiques culturelles 2021/1 (N° 57), Ce que les arts nous disent de la transformation du monde

Par leurs intentions et leurs formats, les œuvres dans l’espace public se diversifient de plus en plus, grâce à l’impulsion de commanditaires ou par la volonté autonome d’artistes. Cette pluralité résulte, entre autres, d’un accueil plus volontaire, au sein de la commande publique, et du désir des artistes d’agir in situ, dans une dimension interpellative, participative, de (dé)construction de l’espace public. Malgré ce consensus – qui reste fragile –, la question de l’élaboration et de la vie des œuvres dans le temps – et non uniquement dans l’espace – demeure insuffisamment pensée, et cette insuffisance est à l’origine de la majorité des conflits ou des déceptions autour des projets artistiques.

Lucie Marinier – Matérialité et durabilité de l’œuvre d’art, du musée à l’espace public in Séminaire Médium en design dirigé par Annie Gentes et Pierre Lévy

Les matériaux choisis par nombre d’artistes contemporains pour leurs oeuvres (objets manufacturés, éléments putrescibles putrescibles, créations in situ…) amènent à s’interroger sur la part de matière qui est partie indissociable de l’oeuvre – et doit à ce titre être « patrimonialisée»- et celle qui concourra uniquement à son « activation » en présence du public. Comment articuler cette question avec celles du geste original d’une part, et de la volonté de l’artiste quant à la forme, voire l’utilisation, de son oeuvre d’autre part? Ces questions se posent pour les musées mais plus encore dans l’espace public, où l’usure et l’usage obligent à considérer différemment les matériaux composant les oeuvres et leur durée de vie. L’expérience (Dewey), celle du visiteur comme celle de l’artiste, sont également spécifiques « outdoor» (Joëlle Zask) et amènent à reconsidérer la matérialité mais aussi le positionnement dans l’espace et dans le temps de l’oeuvre d’art. Le développement de projets artistiques à valeur d’usage implique de penser l’efficacité de l’objet et, là aussi, de la volonté de l’artiste.