Les matériaux choisis par nombre d’artistes contemporains pour leurs oeuvres (objets manufacturés, éléments putrescibles putrescibles, créations in situ…) amènent à s’interroger sur la part de matière qui est partie indissociable de l’oeuvre – et doit à ce titre être « patrimonialisée»- et celle qui concourra uniquement à son « activation » en présence du public. Comment articuler cette question avec celles du geste original d’une part, et de la volonté de l’artiste quant à la forme, voire l’utilisation, de son oeuvre d’autre part? Ces questions se posent pour les musées mais plus encore dans l’espace public, où l’usure et l’usage obligent à considérer différemment les matériaux composant les oeuvres et leur durée de vie. L’expérience (Dewey), celle du visiteur comme celle de l’artiste, sont également spécifiques « outdoor» (Joëlle Zask) et amènent à reconsidérer la matérialité mais aussi le positionnement dans l’espace et dans le temps de l’oeuvre d’art. Le développement de projets artistiques à valeur d’usage implique de penser l’efficacité de l’objet et, là aussi, de la volonté de l’artiste.
Journal
des mutations
Retrouvez toutes nos publications : articles, brèves, conférences, podcasts, mémoires, thèses, cours….
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Thèmes
Les musées acteurs crédibles du développement durable ? L’IA et les musées, la participation des publics : les Soirées déontologie de l’ICOM
ICOM France (International council of museums) s’est engagée depuis deux ans dans une démarche active de réflexion sur le rôle, la responsabilité et les méthodologies des musées en matière de transition écologique : contenus et eco conception des expositions, activité la plus visible pour le grand public, mais aussi transport, climatisation des réserves, déplacements des publics…
Thèmes
(Re)penser un design de politiques publiques à partir des mondes paysans
Le Diplôme Universitaire Espaces Communs en session immersive au tiers-lieu paysan de la Martinière en 2023, Crédit photo : Mirian Joenck Quand Emmanuel Tibloux est venu nous trouver pour participer à cet ouvrage, nous un petit collectif ancré dans un tiers-lieu...
Les étudiants du certificat de médiation culturelle participent à Museomix au musée des Arts et Métiers
immergés dans cette aventure, ils ont réalisé une étude de cas tout à fait passionnante à retrouver ici Consulter le dossier des étudiant.e.s
Certificat de spécialisation d’ingénierie de la culture et de la création du Cnam réunion d’information le 29 mai rentrée 2024 2025
diplôme de niveau 7 (master), lien, information : https://innovation.cnam.fr/certificat-de-specialisation-ingenierie-de-la-culture-et-de-la-creation-1317841.kjsp?RH=3761534927166859
Le certificat de médiation culturelle du Cnam rentrée 2024-2025 réunion d’information le 29 mai à 19h
voir toutes les informations, le lien de connexion. Formation de niveau 6 licence en cours du soir pour les professionnels https://innovation.cnam.fr/certificat-de-competence-mediation-culturelle--1317395.kjsp?RH=3761534927166859
Le diagnostic culture et création en mutations dans le Média de l’Observatoire des politiques culturelles
https://www.observatoire-culture.net/diagnostic-aiguiller-accompagner-secteur-culturel-transitions
Métamorphoses, réfléchir à l’art dans la Ville avec un Eté au Havre
Rendez-vous annuel de rencontres et d’échanges sur la place de l’art dans les évolutions et les transformations de l’espace public. retrouver les intervention de l’édition 2023 : Isabelle Daëron, Laurent Dumas, Pascal Yonet, Grégory Chatonsky, Lucie Marinier, Peter Gorschlüter et Jean-Denis Salesse
Former les personnels aux enjeux des transitions socio-écologiques in Lettre de l’OCIM n°207
Lucie Marinier, Laure Armand d’Hérouville, Aude Porcedda, Hélène Vassal – Les musées sont au coeur de nouvelles injonctions contradictoires produites par les transitions socio-écologiques entre impacts et évolution des missions. Cela implique que tous les professionnels soient formés à de nouvelles compétences, en particulier pour travailler différemment ensemble.
Pour une écosophie des œuvres publiques in Culture et Recherche n°45
Il arrive que des œuvres, dans l’espace public, nous parlent d’écologie. Mais pour que ces œuvres deviennent partie prenante de nos écosystèmes sociaux, leur production, leur appropriation, leur maintenance doivent aussi répondre à certains principes écologiques.
Vers une culture low-tech ?
Depuis des décennies, des réflexions sont menées sur les technologies dites « durables » et accessibles à tous. Dans une optique de durabilité, les innovations « low-tech », par opposition au « tout high-tech », s’inscrivent dans une démarche qui questionne nos besoins réels et nos modes de vie.
Lucie Marinier – Naissance, vie et fin des oeuvres, les temps de l’art dans l’espace public, in revue de l’Observatoire des politiques culturelles 2021/1 (N° 57), Ce que les arts nous disent de la transformation du monde
Par leurs intentions et leurs formats, les œuvres dans l’espace public se diversifient de plus en plus, grâce à l’impulsion de commanditaires ou par la volonté autonome d’artistes. Cette pluralité résulte, entre autres, d’un accueil plus volontaire, au sein de la commande publique, et du désir des artistes d’agir in situ, dans une dimension interpellative, participative, de (dé)construction de l’espace public. Malgré ce consensus – qui reste fragile –, la question de l’élaboration et de la vie des œuvres dans le temps – et non uniquement dans l’espace – demeure insuffisamment pensée, et cette insuffisance est à l’origine de la majorité des conflits ou des déceptions autour des projets artistiques.